samedi, novembre 23

Guide bienveillant pour accompagner un proche aîné atteint de la maladie d’Alzheimer

887

Lorsqu’un parent est atteint de la maladie d’Alzheimer, cela peut être déconcertant et stressant pour toute la famille. Cette épreuve est pourtant surmontable si le cercle familial est uni et soutient l’aîné. L’accompagnement est alors le maître mot.

Communiquer de manière claire et empathique

La communication peut être l’un des défis majeurs lorsqu’il s’agit d’interagir avec une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer. Elle est cependant essentielle pour maintenir une relation fraternelle avec votre proche. Aussi, utilisez un langage simple et des instructions concises et précises. Soyez patient et prenez le temps d’écouter les émotions de votre proche ou parent. Prenez également le temps de lire les signaux non verbaux de votre aîné et répondez avec douceur et compassion. Une épaule aimante et une oreille attentive peuvent parfois être plus réconfortantes que des mots.

A lire également : Les meilleures solutions technologiques pour préserver l'autonomie des seniors

Créer un environnement sécuritaire et familier

Les repères sont tout aussi nécessaires pour une personne touchée par la maladie d’Alzheimer. Cette dernière peut s’installer chez vous, rester chez elle ou, lorsque cela est indispensable, intégrer une maison de retraite ou un EHPAD.

Lire également : Transmettre amour et humour : Messages de grand-mère à petite-fille

Votre foyer ou son lieu de vie doivent, en toute circonstance, être pensés pour la personne souffrant d’Alzheimer. Quelques agencements peuvent donc être utiles comme :

●        L’installation de tapis antidérapants ;

●        La mise en place d’un système par étiquettes pour une meilleure identification des pièces et des éléments qui la composent ;

●        Le retrait de certains meubles ou objets qui pourraient constituer des obstacles dangereux.

Une chose est essentielle cependant : votre proche atteint d’Alzheimer doit se sentir en sécurité dans cet espace qui doit être le plus familier et le plus reconnaissable pour lui.

Maintenir une routine quotidienne

Les routines sont rassurantes pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Établissez un emploi du temps régulier pour les repas, les activités et le repos. En particulier, veillez à instaurer des rituels apaisants avant le coucher. Une tasse de tisane, une lecture douce ou une musique relaxante peuvent aider à préparer votre proche à une bonne nuit de sommeil. Notez que la maladie d’Alzheimer peut accentuer les troubles du sommeil comme l’apnée du sommeil et les insomnies selon la fondation Vaincre Alzheimer.

Là encore, la routine de sommeil est indispensable pour aider un proche à bien dormir malgré Alzheimer. Parmi les activités bénéfiques, on retrouve la luminothérapie.

Stimuler les capacités cognitives

Même avec la maladie d’Alzheimer, il est crucial de maintenir et de stimuler les capacités cognitives de votre proche autant que possible. Aussi, encouragez votre aîné à s’engager dans des activités sollicitant la mémoire, l’attention et la réflexion.

Une excellente façon d’exercer les capacités cognitives est de proposer des jeux de mémoire et des énigmes adaptés à son niveau de compréhension. Les puzzles, les jeux de cartes et les mots croisés sont de très bonnes activités. Vous pouvez également lire ensemble des articles ou des livres courts et discuter de leur contenu pour encourager la réflexion et l’interaction sociale.

Par ailleurs, n’oubliez pas d’adapter les activités en fonction des intérêts et des capacités de votre proche. Si la musique était une passion, écoutez ensemble ses chansons préférées et discutez de souvenirs liés à ces mélodies.

Enfin, maintenir un environnement stimulant peut également renforcer ses capacités cognitives. Pour ce faire, offrez de nouvelles expériences sensorielles en visitant des parcs, des musées… avec votre proche.

L’accompagnement d’une personne touchée par la maladie d’Alzheimer est un défi de tous les instants pour la famille et l’entourage proche. L’essentiel est que le malade se sente entouré et soutenu. Ensuite, c’est aux aidants de définir les limites et les rituels.