Avec l’allongement de l’espérance de vie et le phénomène de dépendance, l’âge « avancé » soulève souvent une question financière.
Pour ceux qui entrent dans une maison de retraite ou une maison de retraite, le coût mensuel varie en moyenne de 2 000 € à 3 500 € par mois.
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Ce coût est en principe supporté par la pension de retraite du résident.
Que se passe-t-il si la pension de retraite est insuffisante ?
Le Code civil a établi depuis longtemps un principe presque « naturel » selon lequel les parents, les grands-parents, les enfants, les ascendants et les descendants en ligne directe devraient contribuer si nécessaire à « l’obligation alimentaire ».
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Alors :
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Article 205, créé par la Loi 1803-03-17 promulguée le 27 mars 1803, puis, m odifié par la loi n° 72-3 du 3 janvier 1972 — art. 3 JORF 5 janvier 1972 en vigueur le 1er août 1972 : Les enfants ont besoin de nourriture pour leur père et leur mère ou d’autres ascendants dans le besoin.
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Article 206, créé par la Loi 1803-03-17 promulguée le 27 mars 1803 : Les beaux-fils et les belles-filles doivent également, et dans les mêmes circonstances, une pension alimentaire à leur beau-père et à leur belle-mère, mais cette obligation cesse lorsque le conjoint qui a produit l’affinité et les enfants issus de son union avec l’autre conjoint sont décédés.
Cette contribution alimentaire concerne le coût de la vie de ceux qui ne peuvent pas subvenir à leurs propres besoins.
Il est à noter que cette obligation ne s’applique pas entre frères et sœurs, mais qu’elle concerne le gendre, la belle-fille, les beaux-parents et cela « dans les deux sens ».
Ainsi, si un conjoint décède et que ses parents ont alors besoin d’une aide financière, compte tenu de leur âge, de leurs ressources et de leurs dépenses, la veuve doit contribuer à cette aide à sa belle-famille, à condition que les enfants du couple soient encore en vie.
Si un couple divorce, de l’autre main, elle libère le gendre ou la belle-fille de cette obligation.
Il est à noter que les couples vivant ensemble ou vivant en concubinage ne sont pas soumis à cette obligation.
En principe, l’aide financière (obligation alimentaire) est définie à l’amiable entre les membres de la famille concernés.
Mais, à défaut d’accord, c’est le juge aux affaires familiales qui devra décider de la contribution de chaque personne en fonction des revenus et des dépenses.
D’autres moyens de financer le coût et les besoins de la vieillesse existent, mais attention, il s’agit parfois d’une simple « avance » qui doit être remboursée par la succession après le décès (voir notre article « Héritage et succession : les pièges délicats »).
De plus, si les ascendants versent une pension alimentaire à leurs parents, cette aide est déductible de l’impôt.
Enfin, pour ceux qui s’occupent en grande partie des personnes âgées tout en travaillant, le congé de soutien familial vous permet de suspendre votre activité tout en bénéficiant du régime général de sécurité sociale sans perdre un quart de cotisation pour la retraite, et ce gratuitement.
Plusieurs mécanismes de soutien aux soignants existent également (Conseil général, CAF, fonds de pension) tels que l’aide à domicile, les allocations de logement, l’ASH et l’allocation d’autonomie personnalisée.
- 27 octobre 2024